Mon carnet de route

 

dimanche 26 août 2012

Patapon power, paf et cie

Bonjour,

Aujourd"hui, le coach avait dit "sortie de 2h en mode balade". J'ai donc interprété le terme balade à ma façon.

Vu la grosse actualité sportive à la télévision en cet après-midi d'automne*, j'ai opté pour une sortie de bonne heure ce matin pour me balader.  (*Oui, oui, je sais nous sommes encore en été, mais dehors ce matin, c'était plus une belle météo du mois de novembre qu'une météo du mois d'août.). J'ai enfilé mon coupe-vent car Météo France n'annoncait que des rafales à 30 km/h avec un risque de pluie. J'ai eu de la chance, la pluie n'est pas venue malgré le cortège de nuages gris. Mais le vent d'ouest était bien là.

J'opte pour un parcours que je connais bien qui ne devrait pas être trop casse-patte pour une bonne reprise après ma chute. 

Je croise mes deux copains habituels. Mais je déborde aussi pour mettre dans le cadre, un des nombreux camps sauvages des gens du voyage. En Essonne, la majorité des communes et communautés de communes ont construit les aires d'accueil légaux, mais ils sont pas assez grand pour accueillir toutes les caravanes. Il y a certainement un problème quelque part : loi trop juste en capacité ou groupe itinérant trop grand (15/20 caravanes en moyenne).

Mes copains de l'année encore bien vert pour la saison LOL
Je prends aussi en photo le panneau indiquant où avait lieu le mariage de Fab et Nat qui doit avoir un petit quelque chose d'anglosaxon. 

Clin d'oeil à l'anglais.
Après, je m'arrête de nouveau pour saluer la grande connerie humaine. En effet, le vent aurait pu coucher le panneau indiquant les travaux mais vu son poids et le fait que le panneau soit déplacé de 5 cm en latéral avant de se coucher, j'en doute. Par contre, il n'aurait pas réussi à déplacer juste deux cônes plastiques pour barrer la piste cyclable. Qui plus est les cônes déplacés n'étaient pas exposer au sens supposé du vent. 

Connerie humaine 1

Connerie humaine 2
Après avoir remis un peu les choses en place, je continue mon chemin sur mon parcours du jour. A Bullion, je tombe sur une portion de route en cours de réfection. C'est cool, on pourra envoyer encore plus les watts dans une semaine LOL.

Le vent de face du début est progressivement remplacé par un vent de dos qui me permet de voler à des vitesses de patapons en course. J'adore. C'est le patapon power (de mon titre). Par contre, dans le Val Saint-Germain, je croise des cyclos en peloton que ce soit des cyclotouristes ou des cyclosports, ils ont oublié les règles de politesse. On leur dit "bonjour", ils vous regardent et passent sans un mot et sans un geste. Pauvre France.

Peu avant Courson, j'entends un Paf (le paf de mon titre). Je viens d'éclater la chambre à air du pneu avant. Je dis bien éclater car le latex coule mais bouche rien. En effet, le trou fait dans les 5mmx2mm. Dur à boucher. En plus, le pneu aussi est touché avec un trou de même taille. Je suis bon pour le changer et le garder en secours. Mais sur le terrain, je n'ai qu'une chambre à air de rechange et une cartouche. Je roule light maintenant LOL Je prends donc mon temps pour bien faire. Une vingtaine de cyclos passent pendant ma réparation mais aucun ne s'arrête pour me demander si j'avais besoin d'aide. Pauvre France. Je finis ma réparation en claquant la cartouche de CO2. J'ai génial ce truc, 16g de CO2 et votre pneu est à la bonne pression prêt à repartir. Comme je le pensais, au niveau du trou dans le pneu, il y a une petite hernie, je rentre donc au ralenti.

Bobo le pneu.
Avant de repartir, je prends mon fidèle destrier en photo. A vous de voir les changements sur mon Fast Panzer.

Mon Fast Panzer.
Je repars donc transquillement vers Arpajon. Ma moyenne va baisser mais c'est pas grave, le principal est de rentrer. A côté du château de Courson, je croise une nouvelle fois une preuve de la connerie humaine. Il y a une belle plaque de gazon brulé à l'emplacement de l'incendie d'une voiture, très certainement volée. Pauvre France.

No comment
A Verville, une cyclotouriste sur un beau Pinarello rouge et noir avec des câles-pied me double sur la plaque dans la montée. Je lance un bonjour et pas de réponse. N'écoutant que ma fierté, je reste sur mon petit plateau et je prends une cadence pour la déposer sans souci. J'aime pas les gens malpolis...

J'ai la confirmation que c'est bien ma ceinture cardio qui déconne au niveau de la prise de mesure. En effet, pour cette sortie, j'ai monté mon Garmin Etrex 30 de rando qui peut aussi enregistrer les fréquences cardiaques. Les données recueillies étaient les mêmes que sur mon Garmin Edge 50. Donc, c'est la source des données qui est erronée et non l'interprétation. J'ai bien fait d'en commander une nouvelle.


Bref, je suis bien content de ma petite sortie sur le plan sportif car j'ai les jambes et mon bras me fait un peu moins mal. Malgré la micro-coupure, j'ai encore une bonne moyenne, et ce malgré le vent de face qui m'a bien fait souffrir. Je suis donc super content.

Mais Pauvre France...


Bonne journée.

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